Durant le parcours de création d’entreprise, le choix du statut et de la forme juridique est une véritable question pour tous les acteurs en projet, qui, en toute responsabilité, rencontrent de nombreux interlocuteurs. A l’issue de ces échanges, j’ai pu évaluer les différentes modalités qui s’offraient à moi : Micro, SASu, EURL, CESA (Contrat Entrepreneur Salarié Associé au sein d’une coopérative comme Pollen)… et faire le choix du statut d’entrepreneur salarié.
Voici 3 axes de réflexions qui m’ont permis de faire le choix de la Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE) Pollen :
Création :
Les CAE offrent un cadre très souple qui permet aux entrepreneurs de créer ou bien de cesser une activité facilement et rapidement sans frais ni démarche administrative complexe. Elles offrent également un appui très précieux en début de projet. Le fait d’avoir un seul et unique accompagnant, attentif aux particularités de chaque activité permet un gain de temps considérable. En quelques heures, on connait le cadre réglementaire qui s’applique à l’activité choisie et les obligations (TVA, cotisations…). Cela permet de limiter grandement les erreurs et de prendre des décisions avec une bien meilleure sérénité. Et clairement, on crée à ce moment sa propre activité… sans être seul !
Statut :
Le contrat CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise) est une chance. Il est spécifiquement conçu pour tester son activité. Il offre un cadre privilégié pouvant s’articuler avec le versement de l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) par Pôle Emploi. Par la suite, la signature d’un contrat CESA (Contrat d’Entrepreneur Salarié Associé), équivalent CDI, offre une couverture sociale à long terme supérieure aux statuts indépendants (Micro, TNS…) à niveau de cotisation équivalent.
Fonctionnement :
Les CAE permettent la mutualisation d’un certain nombre de ressources et d’outils très utiles et parfois indispensables mais couteux (logiciel de comptabilité, logiciel de caisse certifié, assurances, garanties décennales…). Elle permet également la mise à disposition d’un cadre juridique indispensable pour certaines activités comme les formations professionnelles (N° formateur, certification AFNOR…).
Au quotidien, les entrepreneurs peuvent décider du montant de leur rémunération au gré des gains accumulés. L’ensemble des frais liés à l’activité peuvent être pris en charge suivant un barème prédéfini. Cette souplesse permet de gérer sereinement la trésorerie et d’éventuels investissements.
Régulièrement, nous nous retrouvons, avec d’autres entrepreneurs, pour partager nos expériences, développer des services mutualisés ou simplement partager des instants de convivialité. Ces échanges permettent de reprendre confiance dans les moments de doute et favorisent le développement d’un réseau professionnel élargi.
Cette expérience m’amène vraiment à dire combien le choix du statut d’entreprise est déterminant et comment les calculs à faire, en matière d’intérêt personnel, ne sont pas uniquement financier !
Maxime Vial