Lancer son activité dans un cadre sécurisé, c’est tout l’intérêt des coopératives d’activité et d’emploi (CAE) qui ont déjà séduit plus de 10.000 indépendants. Au-delà du changement de projet professionnel désiré par beaucoup, le Contrat d’Entrepreneur Salarié Associé offre totalement une meilleure protection que le régime du micro-entrepreneur.
Le fonctionnement d’une CAE est simple. Le chiffre d’affaire dégagé par chaque membre de la coopérative est perçu par la coopérative qui, lorsqu’elle établit les salaires, prélève directement les cotisations, permettant ainsi à chaque entrepreneur salarié d’être affilié au régime général de la sécurité sociale. Contrairement à un auto-entrepreneur, le salarié de la CAE bénéficie de l’assurance chômage et maladie et des mêmes droits en termes de retraite, de complémentaire santé et de congé maternité que n’importe quel employé en CDI.
Chaque entrepreneur a un accompagnant qui le conseille en matière d’orientations, de budget, de salaire et même de constitution de trésorerie. Et chaque membre de la coopérative contribue à hauteur de 13% de sa marge brute” au fonctionnement de la Scop.
Si chaque coopérateur poursuit sa propre activité, cela n’empêche pas de partager des savoir-faire ou des projets communs. Chez Pollen, les entrepreneurs de l’alimentaire et de l’artisanat participent à un marché de Noël.
“C’est une nouvelle forme de travail !”
C’est une nouvelle formule de travail émancipé de la subordination, loin du rêve américain véhiculé par des plateformes comme Uber qui exploitent des “indépendants” ! Les CAE ne prétendent pas pour autant être la solution miracle contre la précarisation du travail. les salaires moyens tournent autour de 1100 € mensuels, mais l’ambition personnelles est ailleurs : il s’agit davantage de combiner une action professionnelle que l’on aime, à laquelle on croit, avec une vie digne et respectueuse de soi !